Résultat du prologue

                                  

C’est sous une pluie battante que j’ai quitté Ushuaïa, mais le moral au beau fixe. Un début de parcours assez casse-patte au milieu dúne forêt et dans un brouillard épais a éte une mise en jambe oú je me suis vite trouvé dans le vif du sujet. Avec mon matériel aussi, je me suis tout de suite bien senti sur mon BMC Cargo qui est très confortable et facile à piloter malgrès q’il soit lourdement chargé (50kg). Mon équipement vestimentaire MAVIC me protège efficacement contre les caprices du temps (pluie, vent,froid).

Après 50km je franchi le premier col « Garibaldi » de mon aventure. Au milieu de la descente j’ai retrouvé la route sèche et un léger vent favorable.Fin d’etape assez pénible, victime de crampes, je suis arrivé à Tolhuin où tous les cyclos du monde entier connaissent « La Panaderia Union » et son patron qui offre tout aux cyclos!
Les étapes suivantes m’ont permis de faire connaissance avec le maître des lieux… le vent de Pantagonie! Je n’ai jamais rencontré de telles conditions. Je me suis battu chaque jour contre ce terrible et invisible adversaire jusqu’à la frontière chilienne. Un exemple: pour parcourir les 100kms de Rio Grande á la frontière, sur un parcours pratiquement plat, j’ai mis plus de 11 heures et roulé sur le 24/30, ne voyant pratiquement que la ligne blanche qui indique le bord de la route. Quand je relevais la tête, sur ma gauche je voyait un paysage de pampa recouverte d’une maigre herbe jaunâtre, quelques moutons et sur ma droite l’Océan Atlantique déchaîné.
   

Passage de la frontière argentine sans problème, mais pour atteindre la frontière chilienne, je fais mon premier test sur les routes en terre battue en bouffant de la poussière. Passage sans problème et par chance je trouve de quoi dormir dans un petit local, où je fais connaissance de deux cyclos aussi cuits que moi, Violène une francaise et Ronald un cyclo canadien qui m’a dit de sa vie n’avoir jamais eu de telles conditions! Ca me rassure, et pour nous recharger les batteries, nous mangeons ensemble. Le lendemain matin, nous partons à 4h30 sous une légère pluie, très agréable car moins de poussière. Après quelques kms nos pistes se séparent.

                     
Je me rappelerai pendant très longtemps de la route 257 au Chili; 127 kms dénfer, montées, descentes sur une pistes défoncées où le vent latéral( plus de 80 km/heure) m’a mis à terre à plusieures reprises, me balayant comme un vulgaire fêtu de paille. Puis la traversée en ferry du détroit de Magellan en pleine tempête. Les vagues passaient par dessus le ferry.
Arrivé à Rio Gallegos en vie grâce à l’énergie de mon ravitaillement Go2 car impossible de maîtriser mon vélo, surtout lors de croisement avec de gros camions, le vent me faisant faire des écarts innatendus et dangereux. Suite à cela je pris la décision de rallier El Calafate en bus car le vent annoncé dépassait les 100km/heures et surtout latéral. Sage décision car même le bus avait de la peine à rouler droit et le chauffeur se battait comme moi avec son volant contre les élements déchaînés.
A El Calafate, ces quelques jours de repos supplémentaires m’ont permis en premier lieu de faire un grand service à mon vélo qui a été mis à fortes contributions, mais répondu sans problème aux exigences du parcours. Quand à moi j’ai guéri une ou deux petites blessures mal placées.
                 

Ce qui m’a permis ainsi de visiter ces extraordinaires payasages Andins, avec notamment « le Parque Nationale des Glaciers »  le plus connu El Perito Moreno.
           

Je me suis préparé mentalement et tactiquement pour le vrai départ sur la fameuse Route 40 qui va me conduir sur près de 5000kms avec 27 cols à franchir dont certains à plus de 5000 mètres, 236 ponts, 18 rivières et longer 13 lacs, traverser 20 réserves et parcs national pour rejoindre La Quiaca à la frontière bolivienne.
Quand au résultat du prologue, je suis battu par le vent! Comme ca je n’ai pas de travail à faire trop tôt pour défendre le maillot!

Je remercie chaleureusement toutes les amis pour leurs encouragements recu sur le site.

A bientôt mais je vais traverser une région assez désertique où il me sera difficile de vous donner de mes nouvelles.                        
                              Hasta Luego! votre ami Georges

                              

devinez d’où vient le vent?    Avant de partir j’ai imploré  père Manuel (missionnaire cycliste) afin d’avoir un vent favorable!!  j’ai dû mal formuler mon voeux….